Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß nichts von seiner eigenen.1
— Goethe
L’œcuménisme est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, aussi je ne pouvais pas rater la conférence faite pas le journal Réforme et la revue Étvdes, donnée par le pasteur Laurent Schlumberger (que j’aime décidemment beaucoup) et le prieur de la communauté de Bose, Enzo Bianchi, que je découvrais totalement, et qui m’a bien donné l’envie d’y aller.
Voici mes notes, complétées après réécoute, qui inviterons j’espère à écouter la conférence (ici).
L’œcuménisme est-il mort ?
La question implique donc une vie. Laurent Schlumberger distingue donc très joliment les étapes de vie de l’œcuménisme :
- L’enfance de 1910 à 1948, débutant avec la conférence d’Édimbourg soulevant la question des missions. Avec la diversité des confessions le message chrétien risque d’en pâtir. Ainsi il en ressort que l’évangélisation doit s’adapter au terrain et qu’il ne doit pas y avoir de compétition entre les confessions, les différentes églises sont complémentaires.
- L’adolescence qui débute en 1948 avec la création du Conseil Œcuménique des Églises (COE) et qui pousse d’un coup, comme savent le faire les adolescent, dans les années 1960 avec les églises orthodoxes qui rejoignes le COE et le concile Vatican II et ce qui en découle. Il finit symboliquement avec la déclaration commune sur la justification entre luthériens et catholique en 1999 (consensus différencié, diversité réconciliée).
- L’âge adulte, depuis les années 2000 donc, marqué par l’affront de difficultés : prendre mesure de la complexité de l’œcuménisme, savoir assumer (soi, son passé), savoir s’ajuster à la réalité. Un âge qui doit veiller à sa fécondité et contrer sa possible sénilité.
Christianisme de doctrine et christianisme d’expérience
Passage de l’un à l’autre.
Post-confessionnel (càd ?) -> ouverture -> crispation
L’œcuménisme se déplace, d’anciennes branches meurent, de nouvelles naissent :
- bible et formation
- diaconies
- prière (Bosé, Taizé)
question d'expérience => communion
Signes et sénilité :
- identitaire :
- ressassement :
- parenthèse : nier la diversité qui est re
En somme devenir polyglotes. Maître mot : hopistalité
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« Qui ne connaît pas de langue étrangère, ne connaît rien de la sienne » ↩